Ce terme anglais que l’on utilise beaucoup dans le domaine de l’audiovisuel a été traduit en français par le « squelettage ». De quoi s’agit-il exactement, quelle importance et pour quelles utilisations ? Focus.
Rigging : de quoi parle-t-on ?
Quelqu’un, lors d’un repas ou d’un rendez-vous professionnel, peut se présenter comme rigger. Cet anglicisme peut intriguer les personnes qui ne travaillent pas dans le cinéma ou encore dans l’animation 3D.
Ce type de procédé est devenu un incontournable dans le secteur du jeu vidéo. Sachant que les français sont des fans d’animations en tous genres, il est évident que le rigging a le vent en poupe, même si peu de personnes seraient capables de dire de quoi il s’agit.
Le rigging est un métier qui tend à se développer avec l’omniprésence de l’animation 3D. Cette technique peut être tout aussi bien utilisée dans le domaine du cinéma, de la musique pour des clips ou lors de concerts, de la télévision ou encore dans le monde de l’entreprise.
Un rigger peut en effet être embauché pour changer les pratiques en termes de production, ou encore d’emballage de produits, pour augmenter la cadence des salariés en leur permettant d’adopter les gestes les plus rapides et les plus ergonomiques.
Productivité et confort au travail sont donc permis par le rigging qui n’est donc pas uniquement une technique utilisée par des artistes, mais bien dans le monde du travail dans sa globalité si les entrepreneurs cherchent des solutions nouvelles pour améliorer leurs pratiques.
Le squelettage consiste en le fait de modeler une forme (cela peut être un personnage fantastique, une personne humaine, un animal, un objet inanimé que l’on peut ouvrir ou fermer…) et donc de lui donner un squelette pour qu’il puisse se déplacer et se mouvoir d’une certaine façon.
C’est exactement comme si on créait un squelette avec tous les os et que l’on permettait à un personnage d’agir de façon réaliste…même s’il n’existe pas.
Mais le rigging permet également de faire interagir des personnages entre eux, par le biais du regard, en utilisant ce que l’on appelle un objet nul ; c’est-à-dire pas forcément ce qu’ils regarderont lors du montage du projet.
Où trouver du matériel de squelettage ?
Si l’on peut faire du rigging grâce à des logiciels, il est certain que le rigger est un véritable professionnel qui a suivi une formation spécifique afin de proposer ce type de prestations en freelance ou en faisant partie d’une équipe de tournage.
Même si la 3D ou encore l’intelligence artificielle jouent désormais des rôles essentiels dans les métiers de l’audiovisuel, les professionnels auront toujours besoin de matériel bien tangible à l’instar de caméras, de chariots, de trépieds, de lampes et autres jeux de lumière, sans compter une foule d’accessoires qui leur permet d’offrir une image plus qualitative.
Cela peut par exemple être le cas avec la steadycam qui permet à un caméraman de sangler la caméra au niveau de son corps pour être au plus près de l’action, et donc en apportant un vrai plus en termes de réalisme et d’immersion, tout en évitant les mouvements et les tremblements que l’on pourrait lui imputer, du fait de ses déplacements.
Même si les nouvelles technologies sont donc partie prenante dans le domaine de l’audiovisuel, les professionnels auront toujours besoin de nouveau matériel, de remplacer des consommables et de perfectionner leur art en se rendant dans des boutiques physiques spécialisées.
Internet a également révolutionné le genre, puisqu’il est possible désormais de tout trouver ; que l’on soit un professionnel averti ou un amateur désireux de démarrer un projet dans ce domaine ; sans avoir à se déplacer et pour des coûts parfois plus intéressants.
